France : la parité, c’est pas gagné
Source: La gazette des communes
Si la parité quantitative a indéniablement fait progresser la proportion de femmes dans le paysage politique local ces dernières années, la parité qualitative, elle, n’est pas atteinte. Les plus hautes fonctions exécutives locales continuent d’être trustées par les hommes.
Encore raté. Les mesures paritaires initialement envisagées dans la loi « engagement et proximité » du 27 décembre 2019 ont finalement été renvoyées à des textes ultérieurs. Pourtant, depuis près de vingt ans, la voie législative a fait ses preuves pour féminiser le paysage politique local. Ainsi, du côté des départements, selon une étude de 2017 du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), grâce à la loi de mai 2013, les conseillères départementales représentent la moitié des membres des assemblées et des bureaux.
Le scrutin binominal imposé par la loi a permis de multiplier leur nombre par près de quatre, passant de 13,8 % à 50,1 % entre l’élection de 2011 et celle de 2015.
« La législation a changé le champ politique, mais la révolution n’a pas eu lieu. Il y a toujours une vision différentialiste du pouvoir », tacle Catherine Achin, professeure de sciences politiques à Paris-Dauphine.
Cliquez ici pour lire l’article publié par La gazette des communes le 16 janvier 2020.
Si la parité quantitative a indéniablement fait progresser la proportion de femmes dans le paysage politique local ces dernières années, la parité qualitative, elle, n’est pas atteinte. Les plus hautes fonctions exécutives locales continuent d’être trustées par les hommes.
Encore raté. Les mesures paritaires initialement envisagées dans la loi « engagement et proximité » du 27 décembre 2019 ont finalement été renvoyées à des textes ultérieurs. Pourtant, depuis près de vingt ans, la voie législative a fait ses preuves pour féminiser le paysage politique local. Ainsi, du côté des départements, selon une étude de 2017 du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), grâce à la loi de mai 2013, les conseillères départementales représentent la moitié des membres des assemblées et des bureaux.
Le scrutin binominal imposé par la loi a permis de multiplier leur nombre par près de quatre, passant de 13,8 % à 50,1 % entre l’élection de 2011 et celle de 2015.
« La législation a changé le champ politique, mais la révolution n’a pas eu lieu. Il y a toujours une vision différentialiste du pouvoir », tacle Catherine Achin, professeure de sciences politiques à Paris-Dauphine.
Cliquez ici pour lire l’article publié par La gazette des communes le 16 janvier 2020.